mardi 15 mars 2011

Volet Sensibilisation et Formation

En 2010, trois séances de sensibilisation sont organisées durant le premier trimestre sur le code de statut personnel et le guide d’orientation des procédures judiciaires et de la médiation sociale et sur la prévention des violences conjugales au niveau des moughataas de Nouakchott.. En juin 2010, avec l’appui financier du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), l’ALCD a organisé au niveau de Cinq moughataas de Nouakchott, une campagne de sensibilisation des populations cibles sur la prévention des litiges familiaux et des violences conjugales. Du 14 au 15 Novembre 2010,l’ALCD a organisé un atelier de réflexion sur les voies et moyens de prévention des violences basées sur le genre, à l’hôtel IMAN, au profit des greffiers, inspecteurs de police et des professionnels de la presse . Ces activités ont pour objectif de sensibiliser et de former les familles (des hommes et femmes) issus des moughataas de Nouakchott sur leurs droits et sur les procédures judiciaires, la médiation sociale, ainsi que sur la prévention des violences conjugales, mais également de conscientiser les acteurs impliqués dans la prise en charge des victimes de litiges familiaux ou de violences conjugales. Ces activités de sensibilisation sur les instruments juridiques a touché environ 300 personnes (hommes et femmes) par moughataa (soit 2700 au total). Elle visait des hommes et des femmes venus des moughataas de Nouakchott et a permis de sensibiliser les participants sur leurs droits et obligations conformément au code de statut personnel et les différents moyens de recours juridictionnels, et même temps la prévention contre les violences conjugales. Cette sensibilisation a eu un impact positif, dans la mesure où ces participants ont assimilé les thèmes de sorte qu’ils peuvent transmettre le message. Quant à la conscientisation des acteurs , elle a touché tous les greffiers,inpecteurs de police et journalistes au niveau de Nouakchott Malgré tout, la violence, qui s’exerce à l’intérieur de la sphère familiale, reste largement tabou et les femmes qui décident de se rendre au Centre d’écoute ont du mal à exprimer leurs douleurs. Parfois, leur corps parle pour elles. Dans la plupart des cas, les femmes préfèrent se réconcilier avec leur bourreau, elles refusent l’idée du divorce, qui les marginalise encore plus. Elles subissent donc en silence. Il est très difficile de les convaincre qu’elles sont des victimes et qu’elles ont le droit de porter plainte. Celles qui souhaitent s’adresser à la justice sont rapidement découragées par les procédures longues et compliquées.

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